Tel le tardigrade réveillé par la chaleur du printemps, me voici de retour sur ce blog après un léthargique mois de février sans article… mais je reviens avec de bonnes nouvelles !
D’une part, j’ai appris avec plaisir que j’allais être le parrain d’un salon qui me tient particulièrement à coeur : les Aventuriales, l’un des festivals les plus attachants de France. Je suis vraiment très honoré, et en plus j’aurai le privilège de retrouver Christopher Priest, que je croise régulièrement aux Imaginales.
D’autre part, ce vendredi j’ai la joie de rencontrer, comme les deux années précédentes, les étudiants en L2 de l’université de Metz lors d’un atelier d’écriture sur la thématique « Écrire un premier roman et le faire publier ». C’est toujours enrichissant d’échanger avec eux.
Et mon nouveau projet dans tout ça ? C’est vrai que je vous dois quelques explications… En 2017, je n’ai pas atteint mon objectif, à savoir terminer mon premier jet avant le 31 décembre. Je ne me cherche pas d’excuses, mais j’ai réalisé en janvier que j’avais passé un an à développer l’univers de mon nouveau livre… un travail de démiurge qui, à mes yeux, est aussi important que « l’écriture » à proprement parler. C’est bien simple : quand le cadre dans lequel évolue mes personnages est trop « banal », je n’arrive pas à écrire ! J’ai besoin de paysages immenses et étranges, de créatures exotiques, de mystérieuses civilisations disparues… Je vous rassure, ce (complexe) chantier d’un an a débouché sur un résultat qui me satisfait.
Il y a également un facteur que j’avais sous-estimé : créer une intrigue pour les anciens lecteurs des pirates de l’Escroc-Griffe, mais qui ne soit pas hermétique pour les nouveaux qui ne connaîtraient pas du tout mes trois premiers romans… Je pensais qu’écrire une trilogie était compliqué, mais aujourd’hui proposer un spin off me parait bien plus difficile ! Je me sens comme un équilibriste, sur une corde raide, à devoir contenter les anciens et les nouveaux lecteurs.
Cela demande beaucoup de liant… C’est un travail d’autant plus délicat qu’il n’était pas question d’imaginer une suite aux pirates de l’Escroc-Griffe, mais plutôt d’approfondir l’univers avec de nouveaux personnages. Tout ce processus est très long, mais le temps travaille pour moi (sauf si mes lecteurs m’oublient, snif ! Dura lex, sed lex). Je ne veux vraiment pas bâcler ce quatrième roman, d’autant plus que mes pirates, trois ans après la sortie du tome 1, continuent à être invités dans des salons, ce qui me comble de joie.
Tout ça pour dire que je me suis fixé un objectif plus réaliste : terminer le premier jet cette année. Tardigrade du printemps, prudent.
Prenez soin de vous et à bientôt !
Les journées rallongent, c’est la saison idéale pour entamer une transhumance de tardigrades !
Tout à fait ! 😄
j’aime me promener sur votre blog. un bel univers. Très intéressant et bien construit. Vous pouvez visiter mon blog naissant ( lien sur pseudo) à bientôt.
Bon courage pour ce défi! Quant à moi, rôh lala quel boulot, j’ai ta trilogie sur ma liseuse. Il ne me reste plus qu’à la lire (probablement juste après Boulgakov)
😃 Bonne lecture alors !
Quelle aventure ! =)
Tous mes vœux de réussite !
Merci ! 😃
Les Aventuriales seront heureuses de t’accueillir, c’est un vrai plaisir. Toutes mes pensées pour ce travail de longue haleine qui va s’épanouir sous ta plume, j’ai hâte de lire mais prends bien le temps d’écrire…
Merci l’amie ❤️ J’ai hâte de te retrouver aux Aventuriales, et aussi de te faire lire cette nouvelle aventure ! 😃 Gros bisous 😘
Bravo pour les Aventuriales! Pour ce qui est du 4ème tome, ta démarche me semble saine. Et tu es en accord avec tes valeurs, c’est le principal, non?
Merci ! 😃 Oui, c’est ce que je me dis, c’est le plus important…