Je serai aux Imaginales ! 

Info de dernière minute : je serai en dédicace aux Imaginales ! Merci à Leslie et Fanny de chez Bragelonne, et bien sûr merci à l’organisation du festival ! YATTA !!!!!!!!

Published in: on avril 11, 2017 at 2:15  Comments (9)  

Mes Imaginales 2016 ou comment j’ai mangé les frites d’Anthony Ryan

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Je sais que je me répète, mais chaque année je vis des Imaginales incroyables.

Pourtant, à mon arrivée jeudi matin, tout commence mal : mes livres ne sont pas là, au grand dam de ma libraire ! Pas grave, j’en profite pour passer une excellente journée avec mon amie Dominique Lémuri, auteure d’un magnifique manuscrit SF qui va faire un malheur. Nous flânons dans un parc steampunk.

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Le soir, premier restaurant Bragelonne très sympa avec H. V. Gabriel, Mick Resnick, Marie Brennan et Anthony Ryan, l’auteur de Blood Song. Choqué, le dyonisiaque Pierre Pevel découvre mon plat végétarien et me demande pourquoi j’ai été puni.

Vendredi, c’est le grand jour, mes tomes 1 et 2 sont enfin dispos, pas moins de soixante livres imprimés la veille dans l’urgence, en attendant les quarante autres exemplaires, pour un total de cent ouvrages… une vraie histoire de science-fiction. À moins que ce ne soit du steampunk ?

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Pour la première fois dans ma (courte) carrière d’écrivain, je constate qu’un lecteur m’attend tôt le matin derrière le stand pour une dédicace, je suis bien sûr très touché ! À ma droite, j’ai le plaisir de retrouver Laurence Suhner qui me fait rêver avec ses (vraies) histoires de navigation sur des mers lointaines. À ma gauche, je fais la connaissance de mon voisin, G.D. Arthur, le talentueux auteur d’Eos, qui imite un camelot en train de vendre des barils de lessive. Le souci, c’est que je finis par parler comme lui, sans même m’en rendre compte. Dédicace oblige, nous essayons de nous maîtriser, mais il y en a toujours un pour sortir une énormité, ce qui provoque bien sûr des fou-rires interminables…

Le soir, j’apprends que des amis écrivains ont passé avec succès la redoutable épreuve du speed dating littéraire, on fête ça dignement au restaurant en réservant à Dominique un tonnerre d’applaudissements sous les yeux médusés des serveurs.

Samedi, grosse journée sous une chaleur de plomb, ce qui explique pourquoi nous sommes rouges et gonflés sur les photos (je vous vois venir mais non, ce n’est pas lié à l’alcool ingurgité la veille). L’ambiance est toujours plus folle :

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Je retrouve beaucoup d’amis,  ainsi que des lecteurs de l’année passée qui viennent cette fois pour mon tome 2, quel plaisir d’échanger avec eux ! Je réalise qu’Emma Cresp a eu la gentillesse de ramener (depuis Nice !) une peinture de la Belle Lili qu’elle m’offre (je vous promets que je suis resté sans voix).

 

J’observe une succube en pleine action :

Je discute un peu avec Boulet, qui est très sympa. Le soir, nouveau restaurant Bragelonne avec Kristen Britain et Mick Resnick. Mon voisin de table n’est autre qu’Anthony Ryan, au début très silencieux. Affamé (ma paternité me fait grossir, comme me l’a fait perfidement remarquer Isabelle Sauvage), je constate qu’Anthony n’a pas l’air de toucher à ses frites, placées sur sa seconde assiette. Après une courte hésitation et l’approbation discrète d’Anne-Lorraine, je me décide à lui poser la question fatidique (à lire avec un accent français à couper au couteau) :

– Anthony, you donte laïc your frenches fraïzes ? (D’un geste énergique, il me donne l’assiette)
– Help yourself.

Voilà.

Je sais, vous êtes en entrain de vous dire « quelle piètre image des auteurs français ce morfal donne-t-il », mais le courant passe bien et Anthony Ryan me fait rougir en affirmant qu’il est convaincu que ma trilogie sera un succès, ce qui est trop d’honneur pour le bébé auteur que je suis. À un moment donné, Kristen Britain me demande ce que signifie en anglais les Pirates de L’Escroc-Griffe, mais heureusement Stéphane Marsan vole à mon secours :  » The Pirates of the Crookes Claw » répond-t-il, à mesure que j’explique l’histoire de ce jeu de mots intraduisible.

La chaleur caniculaire a raison des romanciers anglo-saxons, la soirée se poursuit en petit comité avec Stéphane, Pierre Pevel et Patrice Girod, l’auteur de Générations Science-Fiction : de Flash Gordon à Matrix, qui nous raconte quantité d’anecdotes toutes plus passionnantes les unes que les autres, un régal.

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Dimanche, un enseignant vient à mon stand pour m’apprendre que certains de ses élèves lisent les Pirates de L’Escroc-Griffe, grand moment d’émotion… Du coup, je lui offre plein de marque-pages estampillés Goowan.

Le soir, il est déjà temps de partir avec l’ami Brome (le vrai, hein, pas le dieu de mon roman). À l’heure de dresser un bilan des Imaginales 2016, je réalise qu’un an après la sortie des Terres Interdites, ma trilogie continue de vivre sa vie. Quel bonheur de savoir que tant de lecteurs étaient au rendez-vous pour le tome 2 ! Mais j’éprouve également une joie toute aussi grande à l’idée que pas mal de copains auteurs vont voir, d’ici un an ou deux, leurs rêves d’édition s’exaucer, sans parler de ceux qui ont été publiés ces derniers mois. Mon aventure éditoriale est définitivement une aventure collective. Quelle fierté d’appartenir à cette nouvelle vague d’écrivains et de dédicacer aux côtés de Paul Beorn, Nadia Coste, Cindy Van Wilder, Silène Edgar, Célia Flaux, Patricia Lesausse, Luce Basseterre, Aude Cenga et de tant d’autres romanciers… Le rêve ! Ça vaut bien un câlin…

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Published in: on juin 1, 2016 at 6:50  Comments (8)  
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Les Imaginales étaient (encore) géniales

Après ma première participation aux Imaginales en tant qu’auteur invité, je suis sûr d’une chose : je resterai toujours un éternel fanboy avec des étoiles dans les yeux ! Je ne me suis jamais autant amusé à Epinal…

Cette folle semaine a commencé mardi, quand j’ai consulté par curiosité sur mon écran la liste des auteurs et découvert par hasard que j’étais le dernier invité ! 48h00 plus tard, me voici comme en 2014 dans la bulle des Imaginales, mais cette fois, derrière un stand.

Passé ce moment d’incrédulité, de nombreux amis de mon forum d’écriture viennent me voir et j’ai enfin la chance de rencontrer en vrai Bérangère Rousseau, Nathalie Bagadey, Mad Manu, Tael, Anthony Boulanger, Lise Syven, Cécile Duquenne, Nadia Coste, Crazy, Flume, mais aussi Florentine, Dominique Lémuri, JP, Procrastinator, Célia Flaux, Pascale Languille, Jean Vigne, Jean-Claude Dunyach, Takisys, Elyna, Lilie, Illiane, Luani, Francis Ash, Guillaume Fourtaux, Aude et son compagnon, Arnaud Duval, Mistigri, Célia Deiana, Pandora, Isa S, Hermine, Vestrit, Arya, Aramis, Axelle C, Stef, A.S Bora, Maëlig Duval…

L’émotion est grande quand je réalise combien le temps a passé vite depuis les Imaginales 2014 : certains progressent sur des projets, d’autres ont été publiés, tandis que « mes » Paul Beorn et Cindy Van Wilder sont devenus des célébrités, quel bonheur !

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Jeudi soir, je suis invité à une soirée Bragelonne en compagnie de Stéphane Marsan, Mélanie Fazi, Alice Scarling, Brent Weeks, Christopher Priest, Manon Fargetton… Un moment extrêmement agréable, on parle jeux de rôle et livres dont vous êtes le héros, années 80 oblige. La soirée se poursuit tardivement avec Olivier Sanfilippo et Mathieu Rivero, nous discutons de la couverture magnifique d’Or et Nuit, mais aussi de Japon et d’Histoire.
Vendredi, le réveil est rude, mais les dédicaces se passent (trop) bien, au point où je me retrouve samedi matin au chômage technique, faute de bouquins !

Chômage technique !

Chômage technique !

Je ressens un mélange de satisfaction et de frustration, un sentiment très curieux, mais j’ai quand même la joie de retrouver mes amies blogueuses Sia et Flora

Libéré des dédicaces, il ne me reste plus qu’à déserter mon stand pour me rendre au pot organisé pour les 15 ans de Bragelonne. Stéphane prononce un discours émouvant et présente les auteurs vedettes ainsi que les nouveaux venus, dont votre serviteur.

L’occasion pour moi de bavarder avec le chaleureux Brent Weeks qui me raconte la vie dans le froid Montana.

Je cours voter à l’assemblée générale Cocyclics, avant de prendre un pot improvisé avec Procrastinator et JP. Le soir, avec mon amie Cindy Chaussette et ses sympathiques copines du Septième Duché, je suis invité dans un petit restaurant en comité restreint par l’auteure de l’Assassin Royal en personne !

Un immense privilège qui me permet de découvrir une femme aussi douce que généreuse. Tout ému, je discute avec elle d’écriture, jusqu’au moment improbable où elle me demande spontanément de lui dédicacer les Pirates de l’Escroc-Griffe… Rouge comme une tomate, je m’incline à la japonaise le front contre la table (oui, quand je suis troublé je deviens japonais) et j’obéis, la main tremblante.

Quand je me réveille le dimanche, je constate que la soirée avec Robin Hobb n’est pas un rêve, ouf ! Je suis sur les rotules, mais comblé par ces quatre journées incroyables. Le Château des millions d’années me fait sérieusement de l’œil, ce n’est pas raisonnable. Je le dis à Stéphane Przybylski qui n’a aucune pitié : lors de sa dédicace, alors que je lui annonce qu’il a provoqué ma ruine, il me conseille de contacter un organisme d’emprunt.

J’ai juste le temps d’échanger avec mes chères Doris Facciolo, Tigger Lily, Lhisbei et Endea (ce n’est que partie remise !) avant de m’en aller, des étoiles pleins les yeux…

Un immense merci à Leslie et Fannie de chez Bragelonne, au top, ainsi que Cindy Chaussette, Brome, Damien Gaudin, Anne-Lorraine, sans oublier bien sûr toute l’équipe des Imaginales !

Published in: on juin 1, 2015 at 9:57  Comments (35)  
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Au revoir les Imaginales…

 

 

Les Imaginales 2014, c’est déjà fini, mais je ne suis pas prêt d’oublier…

La bonne humeur communicative de Joe Abercrombie

 

 

Les cours d’étrusque de JeanPhilippe Jaworski

 

 

La féérie qui régnait au bord de la Moselle

 

 

 

 

 

 

Les yeux de Cindy Van Wilder au moment de recevoir son prix Imaginale Jeunesse pour les Outrepasseurs, roman que j’avais eu le plaisir de chroniquer ici.

 

 

Son discours

 

 

Mes autres amis écrivains qui deviennent au fil des ans des amis tout court, n’est-ce pas Jean Vigne ?

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Le plaisir de rencontrer mes voisins blogueurs comme Doris, sur le stand d’Elenya éditions

 

 

Sans oublier la gentillesse de Joe Abercrombie…