Huit milliards d’imposteurs

Un jour, lors d’une banale session d’atelier d’écriture, un incident est survenu. Alors que j’avais donné une consigne simple, une dame s’est levée, m’a regardé et s’est exclamée, bouleversée, « je n’y arriverai pas ! ». Avant même que je puisse répondre quoi que ce soit, elle a brutalement quitté la salle en claquant la porte avec violence. Cet événement m’a profondément marqué.

Ce jour-là, j’ai compris que beaucoup de personnes viennent à mes ateliers d’écriture moins pour être publiées que parce qu’elles n’ont pas confiance en elles. Certaines de ces personnes souffrent parfois de blessures intérieures, d’autres ont perdu la joie d’écrire, c’est le cas de salariés qui travaillent dans des cabinets juridiques ou en entreprise et qui rédigent des articles professionnels insipides qui les dégoûtent de l’écriture créative.

Partant de ce constat, j’ai créé le sakado, en japonais 作家道, la voie de l’écrivain, qu’on peut aussi traduire par la voie de l’écriture. Il s’agit d’une spiritualité visant à prendre du plaisir tout en apprenant à mieux se connaître en tant qu’être humain, ce qui est plus facile à dire qu’à faire… bien qu’il existe de nombreuses techniques pour y arriver.

Dans le Japon d’autrefois, pour progresser dans la voie du sabre, un samouraï accordait autant d’importance à la technique proprement dite qu’à l’état d’esprit, le fameux zen qui lui procurait une efficacité redoutable au combat. La bonne nouvelle, c’est qu’aujourd’hui nous n’avons pas besoin de tuer qui que ce soit pour s’épanouir dans l’art de l’écriture.

Ce n’est pas parce que tu portes un sabre que tu ne te sens pas imposteur

Le syndrome de l’imposteur peut être canalisé en utilisant des consignes d’écriture, mais aussi en étudiant nos psychologies d’autrices et d’auteurs, afin d’enlever tous ces petits grains de sable qui parasitent notre art, que nous soyons écrivains novices ou à l’origine de best-sellers… Mais qu’est-ce que le syndrome de l’imposteur ?

Il s’agit d’une dissonance cognitive à la fois complexe, multifactorielle et répandue : qui ne s’est pas senti un jour dans la peau d’un imposteur ? Quand j’ai enseigné pour la première fois l’Histoire devant une adorable classe de sixièmes, une voix me disait « mais qu’est-ce que tu fous là, tu es ridicule ! Fuis tant qu’il en est encore temps ! ».

Finalement tout s’est très bien passé et j’ai enseigné pendant une dizaine d’années.

Ce syndrome est particulièrement répandu chez les autrices et auteurs en France parce que, culturellement, au pays du romantisme, on considère qu’un auteur est un être maudit inspiré qui fait partie d’une élite, et qu’écrire se fait dans la souffrance (et si possible en crevant dans la pauvreté). Je pense exactement le contraire : tout le monde est capable d’écrire sans nécessairement souffrir, à condition de disposer des bons outils. L’atelier d’écriture en fait partie, tout comme la bêta-lecture.

Pour moi, un auteur est une personne qui essaie d’écrire tous les jours une histoire. L’édition est secondaire : il y a des génies qui n’ont jamais été publiés, et des auteurs au talent discutable qui ont vendu des millions de livres, sans vouloir les juger, tant mieux pour eux.

Dans tous les cas, l’art d’écrire est si difficile que, vous, comme moi, sommes d’éternels étudiants. Nous n’avons pas assez d’une vie pour apprendre. Puisque cet apprentissage est long et complexe, prendre du plaisir est le meilleur moyen de progresser. Que vous souhaitiez être publié, ou juste écrire pour vous, le plus important est de s’amuser, peu importe votre genre littéraire.

En réalité, il n’y a pas de « bon » ou de « mauvais » genre, seulement des « bonnes » ou « mauvaises » histoires. Ce n’est pas parce que vous écrivez de la romance que vous devez éprouver un syndrome de l’imposteur : Shakespeare et Jane Austen ont écrit de magnifiques histoires d’amour, si belles qu’elles ont traversé les siècles. Même réflexion pour le polar, qu’on associait autrefois au roman de gare…

Comment se débarrasser de ce fichu complexe ? Il faut déjà comprendre comment il opère.

Le syndrome de l’imposteur des auteurs non publiés

Dans sa forme aiguë, c’est le syndrome qui vous empêche de présenter une nouvelle à qui que ce soit, parce que votre texte est « nul », « pas original », « perfectible », etc. Ce qui est intéressant, c’est que les causes ne sont pas forcément les mêmes. On peut craindre de partager un texte parce qu’on redoute de souffrir face aux critiques. On peut aussi avoir une très mauvaise image de soi (« de toute façon tout ce que je fais est naze »). 

Pour en revenir au syndrome de l’imposteur, l’obstacle est moins le syndrome que la paralysie qui peut en découler. Ce n’est pas un problème de manquer de confiance en soi, mais à condition de ne pas sombrer dans une sorte d’autodénigrement. Dans la vie nous subissons tellement de critiques, pas besoin d’en rajouter ! Pour vous prouver que ce syndrome est parfaitement inutile, parlons du statut des auteurs publiés…

Le syndrome de l’imposteur des auteurs publiés

Commençons par cette mauvaise nouvelle : passé la joie d’avoir eu un manuscrit publié, les compteurs sont régulièrement mis à zéro. Sauf exception rarissime, le fameux « best-seller », qu’on a autant de chances d’écrire que de gagner au loto, un livre ne fait pas une carrière. 

D’où parfois l’anxiété lorsque vous entendez en salon la question si souvent répétée :

— Alors, c’est pour quand le nouveau roman ?

Cette question est la parfaite illustration d’une vérité bouddhique : la vie est insatisfaction(s), parce que nous vivons dans un monde de désirs. Que ce soit votre lecteur fidèle, l’éditrice qui a parié sur vous, le sympathique vieux libraire de votre quartier, votre maman névrosée… il y a forcément une personne qui attend avec impatience votre prochain roman ! Votre désir d’être publié peut se transformer en frustration, colère ou peur… quand il ne s’agit pas d’une obsession.

La plupart des gens se disent « je serai heureux quand j’aurai atteint tel objectif », un nouveau travail mieux payé, le grand amour, un voyage en Australie, une maison plus spacieuse, le dernier iPhone… mais le drame vient du fait qu’il y a toujours un nouvel objectif qui, insidieusement, remplace peu à peu le précédent. C’est ce fameux désir qui cause tant de malheurs.

La conséquence de ce constat, c’est que vous ne devez pas fermer les yeux sur votre propre syndrome de l’imposteur, en vous disant que tout sera réglé le jour où vous serez publié, car ce ne sera pas le cas : si vous doutez de vous maintenant à cause d’un manque de confiance en soi, d’une culpabilité, voir même d’une blessure narcissique, parce qu’un jour votre professeur vous a dit que vous ne ferez rien de votre vie (je l’ai vécu), au moment d’être publié vous pouvez être sûr que le problème sera amplifié.

L’autre question qui tue…

— Vous en vivez ?

Je ne compte plus le nombre de fois où cette question revient lors d’une dédicace… une question si absurde. Quelle personne sensée demanderait à un boulanger s’il vit de son artisanat ? Sachant que l’immense majorité des auteurs ne vivent pas de l’écriture, cette question est également très maladroite, puisqu’elle est capable de déclencher un syndrome de l’imposteur, surtout quand on connait les statistiques d’un premier roman.

Cas de figure numéro 1 : comme 50% des premiers romans, votre livre s’est vendu à moins de 300 exemplaires, il est passé inaperçu

Lorsque votre roman est publié dans une maison d’édition de taille moyenne, ou même dans une grande maison, en réalité il reste très peu de semaines en rayon, une actualité en chassant une autre.

Au moment où votre roman n’est plus considéré comme une nouveauté par les libraires, vous risquez de vivre un petit deuil, parce qu’entre l’écriture, la réécriture, les soumissions éditoriales et les corrections, vous avez passé plusieurs années sur ce projet. Le sentiment est encore plus amer si vous n’êtes pas invité en dédicace dans votre festival favori, ou que vous êtes snobé par la FNAC ou Cultura…

Si vous êtes publié dans une petite maison d’édition, le constat est pire, votre entourage vous pose la question qui tue : « ton livre, il est en librairie ? ». À chaque fois que vous répondez « non, mais il est possible de le commander », si vous n’avez pas réglé vos névroses, vous ressentez le syndrome de l’imposteur.

Cas de figure numéro 2 : votre livre est bien accueilli

Vous avez eu de bonnes critiques de sites spécialisés, accompagnées d’un bon bouche-à-oreille de la part des lecteurs, vous avez réussi à atteindre le seuil des 2000 exemplaires, ce qui n’arrive que pour 1% des premiers romans ! C’est une situation plus confortable que la précédente… mais rapidement, vous commencez à vous poser des petites questions : est-ce que j’aurais pu vendre plus de livres dans une autre maison d’édition ? Pourquoi je n’ai pas vu ces coquilles dans mon bon à tirer ? Pourquoi je n’ai pas reçu un prix lorsque j’ai été invité dans ce salon ? Insidieusement, vous vous demandez si votre succès d’estime n’est pas un accident, si vous êtes réellement un auteur… Paf !

Je caricature à l’extrême, mais c’est pour illustrer l’idée que ce qu’on appelle « succès » est tout ce qu’il y a de plus relatif. Lorsqu’une amie autrice a gagné un prix prestigieux à un gros festival et que je suis allé à son stand pour la féliciter, elle m’a avoué avec angoisse qu’elle ne se sentait pas du tout légitime. J’ai eu beau lui dire qu’elle avait un talent incroyable, en lisant dans son regard j’ai deviné qu’elle ne plaisantait pas, elle doutait énormément !

Pour ma part, j’ai développé une variante du syndrome de l’imposteur, que j’appelle « le syndrome du papillon ». Depuis 2016, j’ai écrit plusieurs manuscrits, dont un que je trouvais « pas mal », mais pas suffisamment bon à mon sens pour succéder à mes pirates de l’Escroc-Griffe. À un moment donné je me suis dit, « ça craint, depuis 2016 tu écris des manuscrits sans être publié », mais psychologiquement, je le vis bien, car au fond de moi je sais que je n’ai pas les ressources nécessaires pour être l’auteur d’un roman par an. De toute manière cela ne m’intéresse pas de fonctionner ainsi, j’ai besoin de vibrer plus que d’être publié, je cherche l’oiseau rare… que je pense avoir trouvé avec le Loup d’Andrinople.

Le plus fou, c’est que même chez les autrices et auteurs qui publient au moins une fois par un an un très bon roman, on retrouve parfois ce syndrome de l’imposteur, ne serait-ce que parce que certains écrivains ne peuvent s’empêcher de se comparer (défavorablement bien sûr) à des écrivains anglo-saxons qu’ils idolâtrent… Certains chercheurs pensent que ce syndrome est lié à l’individualisme de notre société, qui amène l’esprit de compétition : pour être heureux, il faut être le meilleur, admiré, etc. Durant l’enfance on nous répète qu’il faut choisir un bon métier, un métier qu’on aime. L’éducation joue un rôle important dans le syndrome de l’imposteur : des parents peuvent décréter que 15/20 ce n’est pas assez, ce qui va créer des complexes, ou au contraire surestimer l’intelligence de leur enfant en le complimentant systématiquement, l’enfant va alors croire qu’il doit réussir à tout prix par peur de l’échec et/ou de décevoir.

Voilà pourquoi il y a différents profils d’imposteurs : 

  • le perfectionniste, qui considère qu’une réussite à 99% est un échec. Il ne veut pas soumettre son manuscrit à un éditeur tant qu’il n’aura pas atteint la perfection.
  • l’expert, qui va passer des années à faire des recherches sur un sujet avant d’écrire un roman, de peur de ne pas être légitime.
  • le génie, qui est dans le tout ou rien. Tant qu’il écrit sans difficulté, le génie est à l’aise, mais dès qu’il rencontre un obstacle, il pense qu’il n’est pas assez bon et abandonne le projet au lieu de tenter de l’améliorer.
  • le solitaire, qui refuse de l’aide. Il ne viendra pas en atelier d’écriture, car pour lui demander de l’aide signifie être en échec ou pire, être un imposteur.
  • le surhomme, qui va travailler plus dur que la normale pour prouver qu’il n’est pas imposteur.

Le but du jeu n’est pas de changer totalement, mais de conserver les aspects positifs de ces profils, comme par exemple le perfectionnisme, pour sublimer ce malaise. Si on y réfléchit bien, le syndrome de l’imposteur peut être cet ami précieux qui nous pousse à faire preuve d’humilité. Ne nourrir aucun doute est en effet le meilleur moyen pour percuter un mur de plein fouet à deux cent kilomètres/heure le jour où vous apprenez que les éditeurs ne sont pas intéressés par votre manuscrit…

À mon sens, il ne faut pas réfréner le syndrome de l’imposteur mais le canaliser, accepter l’idée qu’il est contre-productif de se trouver moins original que Tolkien parce qu’au fond, ce qui compte, c’est moins l’histoire que nous écrivons que la sensibilité qu’on va insuffler.

Quand Stephen King a commencé à écrire la Tour Sombre en 1970, un cycle en huit tomes, il était influencé par le Seigneur des Anneaux, mais en même temps, il redoutait de plagier cette oeuvre culte. Il a fini par se lancer, avec succès, parce que ce qui compte, c’est comment le King a réussi à réinventer cette épopée. Sa Tour Sombre ressemble moins au Seigneur des Anneaux qu’au Bon, la Brute et le Truand !

Ce que je veux dire par là, c’est que dans l’absolu, toutes les histoires ont été écrites, mais ce que le lecteur ne connaît pas encore, c’est la façon dont VOUS allez la raconter avec votre sensibilité, peu importe que vous soyez publié, votre nombre de ventes ou votre ego.

Imaginons que vous premier roman soit vendu à seulement 50 exemplaires, mais que vous permettiez à une personne qui est atteinte d’un cancer incurable de s’évader, même temporairement… Est-ce que cela ne valait pas le coup d’écrire ce livre ? Peut-être que lors d’une dédicace, vous donnerez envie à un enfant d’être un jour à votre place, et peut-être que cet enfant sera plus tard un « grand écrivain » ?

Combien de romans tirés à des millions d’exemplaires sont sans saveur ? Peut-être dira-t-on que j’ai un ego surdimensionné, mais je suis convaincu que ma trilogie présente plus d’intérêt littéraire que Fifty Shades of grey. Pour moi, c’est l’autrice de ce navet qui devrait avoir le syndrome de l’imposteur !

Bien sûr, ça ne veut pas dire que je me sens « au-dessus » des auteurs de best-sellers, ni à l’inverse que je suis aigri de n’avoir vendu que plusieurs milliers de bouquins au lieu de… plusieurs millions. Très sincèrement, je suis heureux d’avoir eu ce parcours de « petit auteur » et je pense être à ma place dans cet écosystème, une place que je n’ai volée à personne. La prétendue « concurrence entre artistes » est un concept sans fondement : même si je le voulais, je ne pourrais pas écrire comme certains membres de mon atelier d’écriture parce que chacun d’entre eux dispose d’un imaginaire, d’un style et d’un vécu qui lui est propre. C’est ce qui fait la magie de la littérature ! Plus d’une fois, je me suis montré admiratif devant un texte de l’atelier. Il y a parfois des participants qui font des choses que je ne sais pas faire, je l’avoue volontiers. Et comme je le dis souvent, le jour où une participante ou un participant de mon atelier d’écriture écrira un best-seller, je serai le plus heureux des hommes.

En conclusion, je pense qu’il faut dédramatiser les blocages qu’on peut rencontrer, qui ne sont souvent que des paliers, des phases naturelles. Tout est dans la tête ! On peut devenir auteur progressivement. On fait lire son livre à sa mère, puis à des amis, et un beau jour on soumet un extrait en atelier d’écriture… On gagne peu à peu de la confiance. Moi, je me suis senti auteur avant d’être publié, au moment où j’ai commencé à écrire quotidiennement, mais pour d’autres personnes l’instant clef sera le jour de la publication… Toute dépend de sa propre sensibilité, il n’y a pas de bonne ou de mauvaise façon de devenir auteur.

Comme le disaient les Grecs, gnothi seauton. « Connais-toi toi-même ». 

Pour moi, chaque manuscrit à écrire est une première fois… et ce n’est pas une vue de l’esprit ou de la fausse modestie. Ne vous inquiétez pas si vous rencontrez des blocages.

Le temps travaille pour vous.

Consigne d’écriture : écrire en conscience

La méditation zen peut être un excellent outil pour prendre confiance en soi juste avant l’écriture. il s’agit d’une méditation sans objet : on se tient assis sur un coussin les jambes croisées, le dos droit, les mains jointes (la gauche sur la droite), les pouces reliés « de façon à ce qu’une fourmi se tienne entre les ongles sans être écrasée », les yeux ouverts pour éviter de s’endormir, mi-clos. Conserver le dos droit est le point le plus important à respecter. Une fois la position adoptée, on observe les pensées comme des nuages qui se dissipent, sans les juger ou les réfréner si elles sont négatives, mais sans non plus être entraîné par elles si elles se révèlent agréables. Si on divague, on se recentre à nouveau sur la position de son corps, le dos droit. Une session de dix minutes suffit amplement. La consigne d’écriture est la suivante :

Pensez à votre semaine écoulée, à une émotion positive ou négative, que ce soit une émotion vécue dans la vraie vie, dans un rêve, à moins que ce ne soit un vieux souvenir qui soit revenu à la surface pendant votre méditation. Cette émotion peut n’être ni positive ni négative, comme par exemple une rencontre étrange dans un train. Une fois que vous identifiez cette émotion, écrivez une courte séquence. Il peut s’agir d’une description, d’une poursuite entre deux personnages, d’une pensée, d’une scène de bataille… peu importe si vous utilisez la première personne du singulier, le « je » ou le « il/elle ». Essayer de faire ressentir à un lecteur cette émotion que vous avez vous-même éprouvée. S’il devine la bonne émotion, vous avez gagné.

Published in: on novembre 14, 2024 at 9:21  Comments (6)  

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6 commentairesLaisser un commentaire

  1. Avatar de nathaliebagadey

    C’est fou, la coïncidence : je lis ton mail alors que je sors d’une séance où mon accompagné vient de me dire que le jour où il avait eu le déclic pour mettre son syndrome de l’imposteur de côté, c’est lorsque je lui ai dit que c’était « égoïste », quelque part, de garder tous ces merveilleux conseils, toute son expertise hors de la vue du public parce que le livre n’était pas aussi parfait qu’il le souhaitait.
    Il a réalisé que sa peur privait des gens de son aide et ça a tout changé pour lui. Ouf, car ses livres sont formidables (c’est un pédagogue qui s’apprête à publier son deuxième livre, pour aider les lycéens à réussir le grand oral du bac). J’ai trouvé ça beau de lire la même chose dans ton article, juste après son retour. 😊

    Bravo pour cet article, il devrait aider de nombreuses personnes ! 🤩🙏

    • Avatar de Escrocgriffe

      Waow, effectivement c’est incroyable ! Je suis content pour la personne dont tu parles, bravo à toi pour l’aide que tu lui as apporté 😉 Et merci pour tes mots enthousiastes !

  2. […] de canaliser notre syndrome de l’imposteur, avec mon atelier d’écriture sakado nous allons nous initier à la plus succincte des […]

  3. […] !EDIT : si vous voulez suivre le sakado depuis mon blog, c’est possible ! Voici les séances :Séance 1 : huit milliards d’imposteursSéance 2 : zen et taoïsme dans la poésie […]

  4. […] d’écriture sakadoIntroduction : sakado, l’art de l’écritureSéance 1 : huit milliard d’imposteursSéance 2 : zen et taoïsme dans la poésie […]

  5. […] cours de cet atelier d’écriture, nous avons découvert que nous n’étions pas des imposteurs, que nous pouvions faire vivre des émotions en seulement trois lignes et que le lecteur a besoin […]


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