Bagne, planète-prison où le danger se cache partout, au cœur de chacun de ses sinistres habitants, et même derrière chaque goutte d’eau irradiée.
Lara est un Foulard rouge, une sorte de chasseur de primes qui est peut-être sur le point de réaliser un rêve fou : s’évader…
Après Fortune Cookies et Seuls, je continue mon exploration de la Galaxie Snark avec les Foulards rouges, la toute dernière œuvre de Cécile Duquenne, déjà auteur de Quadruple assassinat dans la rue morgue. Mon article est court car je n’ai eu le temps de chroniquer que le premier épisode de cette science-fiction qui s’annonce intéressante à plus d’un titre : comme il s’agit d’une série, elle bénéfice de plusieurs couvertures que je trouve toutes plus magnifiques les unes que les autres !
Rassurez-vous, le texte n’est pas en reste : dès les premières lignes, on rentre dans l’ambiance de cet univers baroque, à mi-chemin entre le western et le planet opera, aux côtés de Lara. Une femme forte à la personnalité torturée, qui n’aime pas tuer, mais qui est obligée de cacher ses failles pour survivre. La survie, tel est le maître-mot de cette histoire désespérée :
D’un simple coup d’œil, au-dessus du garrot, il remarqua le trou dans la cuisse, littéralement ; une balle passée à quelques millimètres de l’os.
Sur Terre, une blessure heureuse.
Sur Bagne, un arrêt de mort.
Un monde rude, qui martyrise les corps et les âmes : au bout de quelques années passées sur cette sinistre planète désertique, les habitants de Bagne font plus que leur âge, la faute aux radiations. La quête d’une eau pure est donc essentielle…
J’ai beaucoup aimé l’aspect steampunk de ce premier épisode : les francs Newton, les parties de poker sordides, les Smith & Wesson… et le Hubb, un camion doté d’une benne habitable, capable de parcourir ces paysages désolés. Pour moi, il y a aussi une atmosphère post-apocalyptique étrange, un mélange improbable entre les Mystères de l’Ouest et Mad Max, ainsi qu’un suspens qui m’a rappelé Silo. Petit plus sympa : le premier épisode est gratuit ! Au final, les Foulards rouges est un page turner en puissance, en espérant que la suite soit de la même qualité. Seul bémol : pour la version papier, il faudra attendre que tous les épisodes soient sortis en numérique dans quelques mois.
De l’auteur je n’ai lu que Quadruple Assassinant dans la Rue de la Morgue dont je n’ai pas accroché du tout. Je ne pense donc pas me lancer dans cette série même si j’aime aussi beaucoup les couvertures.
Je trouve les Foulards beaucoup plus aboutis, notamment au niveau de la tension. Si je puis me permettre, je te conseille d’essayer l’épisode gratuit 😉
(On ne sait jamais !)
Je n’avais pas encore fouillé dans la collection Snark de Bragelonne, ma foi c’est intéressant. 🙂
Oui c’est très varié au niveau éditorial, c’est ce qui fait un peu le charme de la collection ! C’est assez décalé…
La comparaison avec es Mystères de l’Ouest et Mad Max est bien vue! C’est très visuel et sans un seul temps mort, juste ce qui fait une série!
Oui, on ne s’ennuie pas !
Ta chronique donne drôlement envie, mais je suis allergique au Steampunk. Brrr…
En fait, cet épisode 1 est un peu au carrefour de plusieurs genres, le côté steampunk n’est clairement pas le plus dominant, enfin à mes yeux du moins ! 🙂
Hello Escrocgriffe !
Je viens justement de terminer les deux premiers épisodes des Foulards rouges et j’ai adoré ! C’est très bien écrit et le monde est vraiment sympa (euh, je veux dire « sympa à lire », car pour y vivre… non merci !). Lara est tout simplement superbe, et j’adore ses relations qu’elle entretient avec les autres persos…
J’ai aussi fait une critique sur mon blog si ça t’intéresse 😉
J’ai hâte de lire la suite…
Ravi que tu aies aimé ! 😀 Effectivement, ce n’est pas un monde sur lequel je m’installerai, heureusement que les livres nous permettent de voyager en toute sécurité ! 😀 A tout de suite sur ton blog 😉
De belles couvertures totalement steampunk ! 🙂
Tout à fait ! Je suis vraiment fan. Mine de rien, c’est là où on se rend compte combien la couverture a un rôle important…
[…] de l’excellente série les Foulards rouges que j’avais eu le plaisir de chroniquer ici. Il est aussi question des « mousquetaires », les nouveaux auteurs français […]