La semaine dernière, je vous parlais d’impression à la demande haute qualité, la POD. Entre temps, j’ai enfin reçu mon roman ! Un grand moment d’émotion, j’ai même pris soin de filmer l’accouchement, euh, l’événement (oui, cette publication prend des proportions assez délirantes).
Comme vous pouvez le constater, le Snark a le poil luisant. Je suis comblé avec cette édition papier, le livre soutient vraiment la comparaison avec d’autres titres Bragelonne en ce qui concerne la finition. Au niveau des différences entre les deux versions : l’ebook a une petite valeur ajoutée, la carte des Mers Turquoises en couleurs (du moins si vous la regardez sur iPad ou sur un ordinateur), tandis que la version papier dispose d’un QR Code à la fin.
Avec cette POD de haute qualité, je pense sincèrement qu’on opère un changement de paradigme. Avant Snark, il y avait une guerre perpétuelle entre les adeptes du papier et les partisans du numérique. Mais aujourd’hui, ce conflit n’a plus de sens : on peut acheter des œuvres qu’on juge essentielles en papier, tout en faisant des acquisitions numériques. En choisissant de ne pas choisir, Bragelonne a opté pour une hybridation quasi-parfaite.
Ici se termine cet article en deux parties sur Snark, vu de l’intérieur. Je ne vous cache pas que c’est grisant de naviguer entre deux univers : retrouver son bouquin en librairie tout en testant une forme d’édition plus expérimentale, celle du numérique. Le meilleur des deux mondes, en somme. Cerise sur le gâteau, l’édition papier est depuis une semaine dans le top 100 Fnac des meilleures ventes Fantasy SF. Quoi qu’il arrive, ce sera une belle aventure !