
La FNAC de Cannes a vu les choses, euh, en grand. Heureusement que c’était temporaire, je ne vous raconte pas le malaise quand il faut aller acheter un câble USB un samedi après-midi et que vous voyez cette photo : pour le coup j’avais l’impression d’être le dirigeant d’un régime totalitaire ! Mais c’est émouvant de sentir un engouement dans la ville où on a grandi.
Un petit bilan de cette première prise de contact avec de vrais lecteurs en chair et en os : c’était génial ! J’ai retrouvé de vieux amis avec qui j’avais joué, lorsque nous avions quinze ans, aux Huit Lances de Diamant. C’est le jeu de rôle qui a en partie inspiré les Pirates de l’Escroc-Griffe, comme je l’expliquais dans cet entretien au Républicain Lorrain.



Naturellement, j’ai également rencontré de nouveaux lecteurs(lectrices) avec qui j’ai pu discuter longuement.

Agonisant, mais content (l’explication dans quelques lignes)
Après tant d’années de travail, c’est vraiment émouvant de pouvoir enfin échanger sur l’univers des Mers Turquoises, de savoir que mes personnages vivent désormais dans l’imaginaire de lecteurs…

Cindy, fan de Goowan et avocate de la cause kazarsse
Les équipes des FNAC de Cannes et Metz ont été aux petits soins avec moi (merci encore à elles !). Le livre a été très bien accueilli, on a déjà prévu d’autres rencontres de ce type. Pour la petite histoire, juste avant la première dédicace de Cannes mercredi, j’ai attrapé une grosse rhinopharingite, du coup je me suis retrouvé avec la voix rauque du capitaine Bretelle. Bizarrement, ça m’a donné pas mal de confiance en moi ! Et samedi à Metz, ma santé ne s’est pas arrangée puisque le soir après la dédicace mon oeil droit est devenu aussi rouge que celui d’un zombie, au point où j’ai envisagé de porter un bandeau pirate. Mon état de santé n’a visiblement pas découragé les personnes qui sont venues à mon stand.

Amis de trente ans ou nouveaux lecteurs, je vous adresse un immense merci pour ces deux formidables journées. En ce qui me concerne, je reprends bientôt la route pour rejoindre le Festival Nice-Fictions qui aura lieu dès vendredi (déjà)…

Je ne vous mentais pas, j’étais bien un zombie façon 28 jours plus tard, mes mouvements sont trop rapides pour l’appareil photo.